Hello friends, to translate from french, you can use this link:
http://fr.babelfish.yahoo.com/
Bonjour Serge,
Le rendement du cycle de Carnot est-il vraiment insurpassable ?
Voici ce que sont mes réflexions sur le sujet.
Dans le document "Research on New Isochoric Process"
http://www.monotherme.com/pdf/research_ ... rocess.pdf
on découvre qu'il est possible de chauffer un fluide gazeux à volume constant d'une façon telle qu'il atteint finalement une température supérieure à celle de la source chaude qui le chauffe. Il vient alors immédiatement à l'esprit que cette transformation pourrait faire partie d'un cycle thermodynamique. Il n'est pas besoin d’être génial pour y penser.
Cette transformation qui a lieu dans le dispositif décrit dans le document "Research on New Isochoric Process", je vais la nommer ci-après "transformation néguentropique" et je propose le cycle thermodynamique suivant :
1-compression néguentropique (compression isochorique selon notre procédé)
2-échappement vers cylindre de détente (détente adiabatique)
3-détente néguentropique (détente isochorique selon notre procédé) pour le gaz restant dans le compresseur.
4-admission de fluide gazeux par aspiration
Bien évidemment, le cycle peut être fermé ou ouvert.
Je pense que le cycle que je propose est très intéressant pour la raison suivante (une raison parmi d'autres):
Je commence par citer S. Carnot:
Tout changement de température qui n'est pas du à un changement de volume ou à une action chimique (action que provisoirement nous supposons ne pas se rencontrer ici) est nécessairement du au passage direct du calorique d'un corps plus ou moins échauffé à un corps plus froid. (page 24).
Autrement dit, selon S. Carnot, à volume constant et sans dépense d’énergie mécanique, la chaleur se déplace nécessairement d'un corps plus chaud vers un corps moins chaud.
Selon notre procédé, nous devons disposer d'une source chaude dont la température est supérieure à celle du gaz que l'on se propose de chauffer. Selon notre procédé, la chaleur ira donc bien d'un corps plus chaud vers un corps moins chaud. Mais, selon notre procédé, la température du fluide gazeux va s'élever au-delà de la température de la source chaude. Le corps chauffé était moins chaud que la source chaude et il est devenu plus chaud que la source chaude. On peut donc affirmer qu'à volume constant et sans dépense d’énergie mécanique, de la chaleur s'est déplacée d'un corps plus chaud vers un corps moins chaud ET que de la chaleur s'est déplacée d'un corps moins chaud vers un corps plus chaud.
Il s'ensuit que l'affirmation de Carnot: "Tout changement de température qui n'est pas du à un changement de volume ou à une action chimique (action que provisoirement nous supposons ne pas se rencontrer ici) est nécessairement du au passage direct du calorique d'un corps plus ou moins échauffé à un corps plus froid." est inexacte.
Selon notre procédé (cf. document : "Research on New Isochoric Process"), le gaz travaille à volume total constant, pendant qu'il est chauffé, à l’élévation de sa propre température au-delà de la température Tc de la source chaude qui le chauffe, jusqu'à Tc+. L'élévation de la temperature au-delà de celle de la source chaude, à volume total constant, s'accompagne d'une élévation de la pression. Ensuite, apres avoir été chauffé selon le nouveau procédé, le gaz peut être utilisé pour produire de la puissance motrice en parfaite conformité avec les explications de S. Carnot. Mais le "maximum" tel que l'entend Carnot se calcule avec le delta T entre la source chaude et la source froide alors qu'il devra etre calculé avec Tc+ si nous utilisons notre procédé. Il est donc possible de dépasser ce prétendu "maximum" puisque, grâce à l’élévation de la température au-delà de celle de la source chaude, le delta T efficace pour produire de la puissance motrice est supérieur au delta T entre la source chaude et la source froide.
Carnot dit encore : "Partout où il existe une différence de température, il peut y avoir production de puissance motrice. Réciproquement, partout où l'on peut consommer de cette puissance, il est possible de faire naître une différence de température, il est possible d'occasionner une rupture d’équilibre dans le calorique." (page 16).
L'affirmation précédente est incomplete en ce qu'elle ne rend pas compte de toute l'étendue du possible pour ce qui est des échanges thermiques sans contrepartie. En effet, selon notre procédé, il est possible d'amplifier une différence de température sans consommer de puissance motrice.
Carnot a seulement pensé au sujet de la conversion d'une puissance motrice en différence de température ET inversement. Il ignorait qu'il est possible d'amplifier une différence de température sans consommer de puissance motrice (et sans avoir à donner de la chaleur à la source froide comme c'est le cas pour un "vapor absorption cycle").
La vision de Carnot était binaire. Elle doit etre modifiée par la prise de conscience qu'il est possible d'amplifier un delta T sans contrepartie. Nos théories au sujet des Lois de la Nature devraient (idéalement...) essayer de rendre compte de tout ce que la Nature autorise...
"La condition nécessaire du maximum est donc qu'il ne se fasse dans les corps employés à réaliser la puissance motrice de la chaleur aucun changement de température qui ne soit du à un changement de volume." S. Carnot (page 23)
Le "maximum" selon Carnot peut être dépassé. Pour ce faire, nous devons amplifier le delta T en faisant travailler le fluide gazeux à volume constant, pendant qu'il est chauffé, à l’élévation de sa propre température. Plusieurs autres conditions sont requises pour atteindre le véritable maximum.
Le cycle que je propose :
1-compression néguentropique (compression isochorique selon notre procédé)
2-échappement vers cylindre de détente (détente adiabatique)
3-détente néguentropique (détente isochorique selon notre procédé) pour le gaz restant dans le compresseur.
4-admission de fluide gazeux par aspiration
Ce cycle est supérieur au cycle Stirling et au cycle de Carnot. En effet, en comparaison avec un cycle de Carnot ou un cycle de Stirling, on ne perd pas de chaleur (vers la source froide) pendant la phase de compression. De plus on profite de la compression néguentropique qui, du point de vue du rendement, est la transformation qui domine toutes les autres (grâce à ce que nous pourrions nous amuser a nommer "l'effet démon de Maxwell", le gain de température au-delà de celle de la source chaude).
Cela dit, il existe differentes solutions qui permettent de mettre en œuvre le cycle thermodynamique que je propose. Il en est une, en particulier, qui est plus élégante et plus efficace.
P.S. : pourquoi tu réponds pas à mes mails ?